Pas de langue de bois sur l'origine de la bûche 
Au départ, la bûche de Noël n'est pas cette gourmandise incontournable de nos tables de réveillon ! Loin s'en faut... car à moins d'avoir la dent dure, il aurait été périlleux, avant la seconde guerre mondiale, de s'attaquer à ce qui se présentait sous la forme s'une bûche au sens premier du terme. A savoir, une grande souche de bois que l'on faisait brûler le plus longtemps possible… pour se préserver du grand froid ! Mais la bûche que l'on destinait pour le soir de Noël se devait d'être jolie !
Cependant qu'on la décorait de feuillages et de rubans avant de la consumer, selon un rite tout droit venu de Scandinavie, on décida par la suite, en pâtisserie, de décorer de diverses figurines en pâte à sucre colorée ou de toute autre enluminure comestible celle qui allait devenir la star incontestée de Noël..
« La bûche de Noël était sélectionnée à l’avance. Il fallait que ce soit un morceau de bois particulièrement beau, droit et gros. Certains préféraient le chêne ou le hêtre, pour leur longévité. En Provence, on préférait les arbres fruitiers parce qu’ils craquent en brûlant et plus ça craquait, plus ça allait porter bonheur »
Nadine Cretin, historienne des fêtes.
Une affaire rondement menée
L'objectif d'Alexis Poulard, glacier fondateur et propriétaire de sa marque Les Monts de glace, située à Saint-Laurent-de-Chamousset, est que « chaque ferme puisse avoir ses propres glaces avec son lait ». C'est ainsi qu'il mène tambour battant sa petite entreprise; Il gère tout absolument tout jusqu'à aller chercher lui-même le lait dans le tank des exploitations les matins de traite, puis il lance la pasteurisation et transforme tout ceci en or glacé délectable.
« Le bouche-à-oreille va très vite. Beaucoup de personnes sont venues me chercher quand ils ont connu ma production. Je leur offre une solution clé en main, en allant chercher le lait pour leur ramener les glaces directement dans le réfrigérateur. »
Alexis Poulard
Une idée givrée pour 2023 : les macarons !
S'il ne manque pas d'idées quant aux parfums de ses glaces - la glace au lait de chèvre et au lait de brebis sont les dernières nées de son imagination - de la glace goût Mojito ou goût Jet 27 pour les plus audacieuses, en passant par le parfum Speculoos et autres saveurs plus tradi, cette année Alexis Poulard innove en s'essayant au délicat exercice pâtissier du macaron.
Avant d'y aller franco dans l'élaboration de ces petites merveilles très sucrées, il a décidé de faire préalablement un test avec « 100 boîtes de dix pour essayer en vente personnelle ».
Artisanal mais pas banal, ni bancal 
Côté emballage, tout est recyclable, biodégradable et compostable « dans le but d’être local et raisonné » avec des « étiquetages personnalisés qui plaisent beaucoup aux clients ».
Après deux ans dans une partie de sa maison transformée en atelier, l’artisan a pour objectif en 2024 de trouver un local lui permettant de poursuivre son activité dans de meilleures conditions, si possible toujours dans sa commune d’origine.
